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Jusqu'à la fin des années 40, un réseau de chemin de fer départemental, sorte de tramway à voie étroite,desservait la plupart des communes du Pays de l'Ernée, au départ de Laval. Ce moyen de transport était fort utile à la population, qui possédait rarement une automobile, et dont la seule alternative était la ligne d'autocar. On pouvait se rendre en ville et revenir dans la journée. |
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La gare d'Andouillé |
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Sur deux voies ferrées principales, axées Nord-Sud et Est-Ouest et passant par Ernée, circulaient des trains de marchandises, qui acheminaient passagers, bétail, récoltes et semences, ainsi que les produits de l'industrie locale ou de l'extraction du sol. Les briques de La Baconnière ou les pavés de St Denis de Gastines étaient expédiés par ce moyen. |
La gare de Chailland |
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Quand un paysan dont la ferme était éloignée de la gare revenait de la ville par le train, et que la voie ferrée traversait son exploitation, il arrivait qu'il décharge les marchandises peu fragiles au passage, alors que le train était encore en marche ! Peu après le débarquement de 1944, la ligne d'ouest en est passant par Fougères et Mayenne a vu passer des convois de troupes alliées remontant vers Paris. |
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La gare d'Ernée |
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Autour des gares, l'activité était intense, des entrepôts servaient à stocker graines, engrais et récoltes en attente d'expédition. Au début des années 50, ces lignes ont été désaffectées, et leur tracé transformé en routes pour la majeure partie. Quand elles n'ont pas disparu, les gares ont été transformées en habitations. Maintenant, les vaches regardent passer les camions... |
La gare de Larchamp |
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