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Le maréchal-ferrant

La corne du sabot d'un cheval pousse en moyenne d'1/2 cm par mois.

 

« Avant guerre, avec mon père, on avait jusqu'à 450 chevaux à l'entretien, répartis sur cinq communes. Il arrivait qu'à cinq heures du matin, des propriétaires de chevaux frappent aux volets de la maison, pour que nous ferrions leurs chevaux avant d'aller aux travaux des champs. »

 

Le cheval est présenté dans le travail

 

Il faut enlever l'ancien fer avec la triquoise, une fois que le pied du cheval est attaché dans une “main” du travail

 

Le sabot est taillé à l'aide d'un rogne-pied et de la mailloche.

 

Le fer est fait suivant la forme du sabot. Une fois chauffé, il est présenté sur
celui-ci puis refroidi dans l'eau.

 

Il ne reste plus qu'à fixer le nouveau fer avec des clous spéciaux dans les étampures.

     

«Quand on fait maréchal ferrant, il faut aimer les chevaux et être gentil avec.
Quand on arrive à côté d'un cheval, il ne faut jamais le surprendre ni le frapper, sinon, plus on le frappe, plus il est bête.
Le meilleur des chevaux, surpris, peut tuer son maître.»

Les outils du maréchal-ferrant

 


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