L'épicerie du village fournissait tout ce dont on pouvait avoir besoin : alimentation, boissons, epices, mais aussi petits ustensiles ménagers, graines pour le potager... Souvent, l'épicier tenait aussi café.
Pour l'approvisionnement, il se rendait chez des grossistes de Laval, en train ou en autocar. Certains produits (pâtes alimentaires, chocolat, conserves), étaient achetés directement à l'usine et stockés.
Les fermiers payaient une partie de leur note en produits de la ferme : oeufs, beurre, crème, qui étaient revendus aux habitants du bourg. L'épicier faisait régulièrement la tournée des fermes avec sa camionnette.
A partir des années 70, les épiciers adhèrent à des centrales d'achats, qui leur livrent directement la marchandise par camion et assurent la publicité de l'enseigne.
