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LE CHARRON

“Un bon charron a son modèle en tête avant de commencer son ouvrage”

« Mon père était charron. J'ai appris le métier avec lui.
Il m'a plutôt branché sur la menuiserie.
Lui faisait ce qui restait de charronnerie,
les roues en bois ont disparu avec l'apparition des pneus. »

La tâche principale
du charron est de faire
des voitures en bois
de tous gabarits :
carrioles, tombereaux, charrettes,
grandes chartes,
suivant les charges
à véhiculer et l'état
des chemins.

Dans chaque village, il y avait au moins un charron.
Le travail ne manquait pas à l'époque, il fallait des chevaux
pour tirer la charrue, tracter brabants, charrettes et autres véhicules en bois.

Pour fabriquer une carriole,
il fallait trois semaines,
à raison de dix heures
de travail par jour,
samedi compris.

Le charron travaillait souvent avec le forgeron
pour le ferrage des roues.

 Photo prise à St Pierre
 des Landes vers 1945

Les commandes pouvaient également être passées pour des échelles,
mangeoires, râteliers, brouettes, crèches et tonneaux.

En hiver, le charron s'occupait de rentrer son bois et dès les beaux jours,
les commandes affluaient, pour préparer le matériel utile aux moissons.
Avec la mécanisation de l'agriculture, les charrons ont dû changer de métier.


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