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Le Cidre

A partir d'octobre, on “serre” (ramasse) les pommes.
Puis on les laisse en tas plusieurs semaines…

     
 
     

Pour obtenir un bon cidre, il faut que les pommes soient “ javelées ” (bien mûres), de plusieurs variétés, acides et sucrées. Il faut également des fûts de bonne qualité et bien entretenus.

 

Les variétés de pommes à cidre :

Damelot
Fréquin
Doux-moën
Kermerrien
Locard blanc (ci-contre)
Bédan ou Bédange (ci-dessous)

 
     
 

Les pommes entières sont écrasées dans
le moulard ou pile-pommes, pour obtenir
le marc que l’on recueillait dans une cuve.
On y ajoutait 2 ou 3 seaux d’eau et on laissait macérer une nuit.

Le lendemain, on le versait dans le pressoir. On faisait des lits de marc et de paille. En haut de la cage du pressoir, on finissait par un lit de paille.

On recouvrait de madriers et on serrait la vis du pressoir. Quand c’était trop dur, on s’y mettait à deux. Le cidre sortait par une petite goulotte dans un baquet.

     
 

le moulard

 

le pressoir

 

On versait le cidre dans des tonneaux soigneusement lavés. Il ne fallait pas boucher la bonde, sinon les gaz de fermentation auraient fait sauter les douelles (corps du tonneau).
Durant huit jours, le cidre “bouillait”, on devait l’écumer. En février, on “soutirait” le cidre : on le transvasait d’un tonneau à un autre, la lie restant au fond du premier tonneau. Pour la consommation, soit on le tirait directement à la barrique, soit on le bouchait

     

«Le cidre est la boisson quotidienne de toute la famille, petits et grands.
Au mois de mai, avec le cidre dur, âpre au goût, on faisait de la goutte.»

 


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