sommaire - Pays de l'Ernée - l'Association - Mémoire Rurale 
Agriculture - Alimentation 

LE COCHON

“ Tout est bon dans le cochon ! ”

“Pour qu'il soit beau, il faut qu'il soit gras”

 

Le porc est pour la ferme une excellente machine à viande.

Le p'tit lait, les pommes
de terre cuites dans la chaudière, les épluchures, l'eau de vaisselle, constituaient la nourriture du cochon.

Le tueur passait à la ferme pour le “sacrifice”.
On passait la journée à découper, à laver les boyaux, à cuisiner.

Le cochon est ouvert.
La carcasse est ensuite découpée en quartiers.

 

Dans la houle, on intercale des couches de sel et de viande,
pour une bonne conservation.

 

« On faisait les saucisses, que l'on faisait sécher dans la cheminée avec le jambon.
Avec la chair de la gorge du porc, on faisait de la chair à saucisse.
Avec le sang qui avait été précieusement recueilli, on faisait le boudin,
cuit dans le chaudron noir avec du foin pour qu'il n'éclate pas.
On faisait des rillettes cuites dans une grande marmite spéciale.
Ça cuisait pendant des heures, on ajoutait des carottes et un bouquet garni,
et avec la louche on retirait le saindoux. »


« C'est vrai qu'on était heureux quand on tuait le cochon,
parce qu'on mangeait des tartines de pâté et que ça sentait bon. »


sommaire - Pays de l'Ernée - l'Association - Mémoire Rurale 
Agriculture  Alimentation