Les bovins ont toujours constitué la majorité du cheptel du Pays. Le boeuf à précédé le cheval, pour tirer charrue et charette. Pour ce travail, on lui mettait des fers.

La vache fournit son lait, que l'on transformait en beurre et en crème pour la revente, avant que la collecte du lait s'organise, d'abord en bidons, puis en camion citerne comme aujourd'hui.

Son alimentation est essentiellement faite de pâturage à la belle saison, dans des champs d'herbe et de trèfle. Le fourrage est constitué de foin, d'ajonc et de betteraves.

Andouillé
le marché aux boeufs

Les exploitations étaient de taille bien plus modeste qu'aujourd'hui, et le nombre de bêtes à l'hectare bien moins élevé.

Les marchands passaient de ferme en ferme pour acheter et vendre le bétail. La concurrence était rude, et les prix se négociaient âprement.

Certains agriculteurs se déplaçaient sur les foires et marchés pour mieux négocier. On faisait parfois plusieurs dizaines de kilomètres, par routes et chemins, pour s'y rendre. Ce convoi n'allait pas bien vite, et il fallait parfois s'arrêter dans une auberge pour la nuit. On parquait alors le bétail dans un champ voisin.