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Agriculture - Vie sociale

LES BATTAGES

 

Après la moisson, on se retrouve entre voisins pour battre le blé.

 
 
 
       
 

On dispose les gerbes sur la tablette de la batteuse. Il faut deux personnes sur un banc : l’un coupe la ficelle, l'autre remplit la machine. Intégrée à la batteuse, la vannette permet de séparer la paille du blé.

Ce dernier est récupéré par deux personnes, et mis en sac. Une troisième personne récupère le “p’tit blé”, les bogues de blé, à la sortie de la goulotte.

« Ce travail pénible et, de plus, effectué sous la chaleur, oblige l'équipe à se désaltérer régulièrement. Il y a une pause d'un quart d'heure environ toutes les heures. Alors, le cidre et la goutte sont les bienvenus.»

 
 


« Tous les trois quarts d'heure, on s'arrêtait. Il faisait chaud.
On avait du mal, mais on avait du plaisir. On prenait le temps de vivre.
Tandis que maintenant, c'est boulot, boulot, boulot … »

 
   
 

La paille sort sur des échelles en vrac. Quatre à cinq personnes (des brocteux) prennent la paille et la mettent en tas. Deux autres montent sur ce même tas pour le mettre en forme. Quand il est trop haut, on s'aide de la “charte” pour atteindre le sommet. Parfois, on utilise l'échelle. Ensuite on bâche la barge pour la protéger des intempéries. Les plus costauds montent les sacs de blé au grenier.

 
       
 

«Le soir, tous se réunissent autour d'une table, pour célébrer les battages.
On mange, on chante et on danse,
avant de reprendre le travail le lendemain matin. »

 
       


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